Le nouveau Tonton Happeur !

 

Loin du tumulte et des chaos d'un monde qui buzze à la vitesse du son, il existe au Clos Rougeard  un havre de paix  où l'on ressent une énergie nouvelle, une force salutaire en lampant les plus grands cabernets francs du monde : le Poyeux 1996 goûté ce samedi avec des propriétaires bordelais, offre des accents de tabac, de fraise des bois, ses tanins sont à la fois souples, tendus et ils conjuguent puissance et élégance en déployant une énergie ligérienne unique. La finale fraîche est de grand style. La bouteille se révèle très vite trop petite ...

Ce flacon résume à lui tout seul l'engouement des amateurs pour les nectars des frères Foucault.

En plus sur Saumur Champigny, ils font école, conseillant tous les jeunes espoirs du secteur et suscitant des vocations jusqu'au sein de la cellule familiale. Si le fils de Charly et Françoise, l'Antoine magnifie chenin et cabernet au Clos du Collier, leur futur gendre Sylvain Dittière se devait de vinifier son premier millésime avant de prendre femme.

On se réjouit de l'arrivée sur le devant de la scène tannique de ce jeune talent, surnommé affectueusement Tonton par sa belle famille. Installé à Montreuil Bellay, il vinifie des raisins récoltés à proximité de l'Hôpital de Saumur : le cahier des charges met en place une culture de la vigne qui se veut le plus naturel du monde. Le premier millésime, le 2010, se révèle prometteur avec une Cuvée Carême aux tanins souples et gourmands. Plus complexes Les Beaugrands, se situent à mi-pente, ils ont la concentration, l'expression aromatique et la longueur voulues pour jouer dans la cour des grands.

Il reste maintenant au nouveau "Tonton Happeur" à parfaire son répertoire de Bobby Lapointe et celui des chansons de salle de garde pour être pleinement de la famille !

Comments

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bravo pour le style d'écriture

[Patrick]

En effet, j'ai goûté les fioles de Tonton à la Dive 2011 à Saumur. Ca promet, mais cela vaut mieux pour le jeune padawan s'il veut rester à porter une casquette et pas un bonnet à clochettes...Hé hé, ils peuvent être cruel les Foucault, et il est surveillé de près.